Ces souvenirs d'enfants, partagés, à la rentrée des classes dans la cour de récréation ou dessinés pour la maîtresse, on les connaît tous !

Mais quand un enfant comme Lucas a passé ses deux longs mois d'été sans vacances, que peut-il crayonner ? De quoi peut-il parler ? Des dessins animés ou du sport à la télé ? D'une partie de ballon aux pieds de sa cité ? Que peut-il raconter qu'il n'ait pas déjà fait tous les jours de l'année ?

Pendant l'année scolaire, il a partagé les fous rires avec des camarades, les jeux en collectivité, les activités sportives, les jeux d'éveil. Alors, pour un enfant comme Lucas, les vacances sont bien synonymes d'ennui, parfois même de repli sur soi et d'exclusion quand il voit tous ses copains partir.

Pourtant, ce temps de répit est essentiel dans la construction d'un enfant !

Partir en vacances, c'est "travailler différemment" son ouverture sur le monde ! C'est grandir autrement que par le seul travail scolaire, rompre avec le quotidien, profiter du grand air, s'épanouir en découvrant de nouveaux sports, de nouveaux horizons et ouvrir son esprit !

Mais parce que ces enfants sont nés, ou vivent, dans une famille en grande difficulté, ils n'ont pas la chance de pouvoir partir, ne serait-ce que quelques jours, s'aérer à la mer ou à la montagne !

En France, un enfant sur trois ne part jamais en vacances, même pas quelques jours ! Et près de chez vous, dans le canton d'Aigueperse, ils sont nombreux, comme Lucas, à n'avoir aucune possibilité de quitter leur quotidien cet été.

Nous savons que, comme nous, vous refusez que la précarité puisse dès le plus jeune âge sanctionner aussi sévèrement un enfant !

C'est pourquoi nous en appelons à votre grand cœur et à votre esprit solidaire.

L'an dernier, le Secours populaire a réussi à offrir des vacances inoubliables à des dizaines d'enfants dans notre département. Certains ont pu sauter dans les vagues de la mer qu'ils voyaient pour la première fois, d'autres ont pu faire des randonnées à cheval, des promenades à vélo, du canoë...

Cette année, nous souhaiterions nous mobiliser plus encore pour offrir ces instants de vie si précieux aux enfants qui, près de chez vous, sont de plus en plus nombreux à vivre dans des conditions difficiles.

C'est grâce à votre soutien et à celui de nos fidèles donateurs que nous pourrons, cette année, mettre des vacances dans l'été d'un enfant !

• Avec un don de 50 euros, par exemple (soit 12,50 euros après déduction fiscale), vous offrez à un enfant, comme Lucas, une journée de vacances, des souvenirs de joie partagée, de jeux et de détente, que ce soit dans un centre de vacances ou en famille.

Au nom de tous ces enfants injustement privés de vacances, merci d'offrir à au moins l'un d'entre eux, une chance de s'évader de son quotidien difficile.

Maud Fontenoy - Photo : P. Marchal

Maud Fontenoy, marraine de l'édition 2012 de la campagne vacances. "Je me souviens lorsque j’étais petite fille de ces journées passées sur l'eau.: la mer, le sable, les baignades, les parties de pêche aux premières lueurs de l’aube. J'ai grandi sur la goélette familiale, habité sur ce bateau pendant quinze merveilleuses années. Ces souvenirs restent aujourd’hui intacts et gravés dans ma mémoire. L’enfant qui ne part pas en vacances au bord de la mer ne se constitue pas cette réserve d’émotions et de souvenirs qui aident à bien se construire. Hélas, trop d’enfants passent encore leurs étés sans quitter leur quartier, leur cité, leur immeuble… Nous pouvons agir. Si chacun fait quelque chose, c’est la solidarité qui progresse. Le Secours populaire nous montre le chemin depuis tant d’années.! Vous pouvez vous aussi mettre des vacances dans l’été d’un enfant et lui permettre de découvrir notre grand bleu si indispensable à notre survie. Pour lui, pour eux, merci d’avance ! Je compte sur vous." Maud Fontenoy