> Pauvreté - Précarité 2012


QUAND IL N'Y A PLUS RIEN À MANGER...

ll suffit de si peu de choses et de si peu de temps : un divorce ou une séparation, un accident, la perte d'un emploi, et c'est toute une vie et parfois toute celle d'une famille qui bascule.
Et comment faire lorsqu'on se retrouve seule pour élever ses enfants avec des revenus qui couvrent à peine le loyer et le chauffage ?


Se serrer la ceinture ? Pour de plus en plus de mamans qui osent frapper à la porte de nos permanences d'accueil et de solidarité, cela ne suffit même plus !

Mois après mois, avec la hausse des coûts de l'énergie et des produits de base, ce qui leur reste poursuivre est insuffisant pour couvrir les besoins de première nécessité de leurs enfants.

Et bien souvent quand le 15 du mois approche, le réfrigérateur est déjà vide et ne se remplira plus !
Alors, quand manger devient un casse tête, c'est une véritable souffrance qui dépasse la seule faim, que ressentent ces mamans.


"Le plus difficile, c'est de dire aux enfants, ce n'est pas possible, nous n'avons pas assez d'argent", nous confie Sandra, maman de 2 enfants.

"Ma situation me fait honte vis-à-vis de mes enfants, je ne peux leur donner ce qu'ils veulent", nous dit Maryline, mère de 4 enfants.

Des témoignages de détresse, comme ceux-ci, nos bénévoles en entendent tous les jours dans nos permanences d'accueil. D'autant plus que la crise de ces deux dernières années a fragilisé des milliers de personnes supplémentaires !

Nous imaginons que, comme nous, vous ne pouvez supporter l'idée qu'une mère, malgré la meilleure des volontés, ne puisse répondre aux besoins essentiels de son enfant.
C'est pourquoi nous en appelons à nouveau à votre générosité.


Alors que le mois d'octobre annonce le début d'une saison difficile, nous devons plus que jamais aider les familles démunies qui, près de chez nous dans le Canton d'Aigueperse, n'ont plus que le Secours populaire en fin de mois pour se nourrir...

Nos bénévoles comptent sur vous pour leur permettre de venir en aide aux familles de notre canton. Merci de nous aider à venir à leur secours quand les fins de mois sont trop difficiles.

Votre don, quel qu'en soit le montant 30, 40, 50 euros ou même plus si vous le pouvez, nous permettra de leur apporter cette aide vitale : de la nourriture équilibrée, des vêtements, une aide pour conserver leur logement, pour préserver leur dignité, leur donner l'accès aux soins, à la culture, aux loisirs et au sport.

Grâce à vous, nous pourrons tout mettre en œuvre pour permettre à ces enfants et leur maman d'échapper à la précarité.

Au nom de toutes ces mamans qui ont osé faire le premier pas en poussant notre porte, nous vous remercions du geste que vous pourrez faire.

Nous comptons sur vous !


Patrick Poivre d'Arvor
Patrick Poivre d'Arvor
© A PRIME GROUP

Le mot de Patrick Poivre d'Arvor.

CHACUN DE NOUS EST CONCERNÉ...
CONTRE LA PAUVRETÉ, AGISSONS TOUS ENSEMBLE !

La solidarité, j'y crois. Plus qu'un mot, c'est un formidable élan qui permet à ceux qui souffrent de rester dignes quand la vie fait mal. En ces temps difficiles ou la misère et la précarité progressent chaque jour davantage, le Secours populaire est là, fidèle, humain et généreux. Mais le Secours populaire a besoin de votre soutien pour agir.

Logement, nourriture, santé... Tant de familles sont en souffrance : Il y a urgence !

Merci de faire un geste pour ceux qui en ont besoin.

Patrick Poivre d'Arvor


BULLETIN DE SOLIDARITÉ


Déduction fiscale :
UN DON DE 60 € NE VOUS COÛTE que 15 € !

Chaque don au Secours populaire français vous donne droit à une déduction fiscale de 75% de votre don dans la limite de 521 € versés. Ainsi, votre don ne vous coûte que le quart de son montant. Au-delà la réduction est de 66% dans la limite de 20% de votre revenu net imposable.


MERCI pour votre soutien aux familles les plus démunies.



PAROLES DE MAMANS ...
Photo © Noémie L. Pennec
"J'ai peur, comment pourrons-nous manger et vivre sans argent". Quand je vois le réfrigérateur avec 4 yaourts le 15 du mois et que mon compte est dans le rouge avant même le 20, je ne me couche pas un soir sans pleurer et prier pour que ma fille ne ressente pas cette souffrance !" Martine E.

"Je suis maman célibataire. Mon fils est orphelin de père. Je travaille, j'ai un salaire et je gagne trop pour bénéficier d'aides. Malheureusement, lorsque j'ai payé le loyer, l'eau, l'électricité, l'assurance, la crèche, il ne me reste plus rien pour manger." Sophie P.

Photo © J. Lumien
"J'ai tellement pas d'argent que mon gamin, il va à l'école avec un morceau de sucre pour le goûter...".

Hiver 2012 : FAMILLES EN DANGER !